Dans la vie, tout est question de regard, de point de vue. C’est à dire de l’endroit où l’on se place : à l’intérieur, à l’extérieur, à gauche, à droite…
Selon l’angle de vue, notre champ de vision peut se réduire notre visibilité se retrouver tronquée.
En matière d’enseignement et d’éducation, le point de vue est déterminant. Lorsqu’on est enseignant ou parent, le seul point de vue qui importe est celui qui vise l’élève, l’enfant : ce à quoi il a droit pour se construire en tant qu’individu, en tant que futur citoyen et futur acteur dans la vie économique. Il s’agit en effet, d’une part, de lui donner les clés du savoir (connaissances, compétences, savoir-faire, savoir-être, …) et d’autre part de lui donner les repères de la société dans laquelle il vit. Ce sont les exigences de l’Ecole de la République.
Ces exigences ne pourront être atteintes que si tous les moyens sont réunis. Si les moyens humains, c’est à dire le personnel enseignant, sont fournis par l’Education Nationale, les moyens matériels (locaux, fournitures scolaires, structures sportives ou culturelles, …) sont fournis par les communes, les départements, les régions.
Or, notre Ecole laïque, publique, obligatoire se veut gratuite afin d’offrir à tous les enfants des chances égales de réussite.
Lorsque la municipalité FN prend les « manettes » à Fréjus et se préoccupe de l’Ecole, les moyens alloués, destinés à l’enseignement sont, pour l’année scolaire 2014-2015, les suivants :
Dénonciation ouverte sur internet et la presse de la mission de l’Ecole et de son bien-fondé et donc au-delà, de la mission même des enseignants, fonctionnaires de l’Etat et cela notamment dans le cadre d’un dispositif ancien, mis en place depuis plusieurs années déjà dans plusieurs écoles de Fréjus, le dispositif ELCO visant l’enseignement des langues et cultures d’origine. Les propos tenus par la municipalité FN sont un affront au Service Public et une stigmatisation odieuse d’une partie de la population fréjussienne.
En une seule année de mandat FN, la réalité du terrain montre, on ne peut plus clairement les choix de gestion, les intentions.
Ce sont bien les moyens alloués à l’Ecole de la République qui ont été réduits et tronqués.
C’est bien la mission des enseignants qui a été mise à mal petit à petit.
L’Education et l’enseignement ne sont pas des priorités.